dimanche 25 août 2013

Review : Kick-Ass 2

Séquelle attendue de l'excellent Kick-Ass sorti en 2010 et qui se hisse dans mon top 3 des meilleures adaptations de comics, Kick-Ass 2 a atteint nos salles obscures cette semaine après quelques controverses qui ont plus fait la publicité du film que son malheur.
 
 
- Premièrement, Jim Carrey qui avait refusé de participer à la promotion du film sous prétexte que celui-ci était "trop violent". Comme quoi, on peut accepter un rôle sans lire le script ni l'œuvre dont il est inspiré, et après venir se plaindre en disant qu'on ne savait pas où on mettait les pieds.
 
S'il n'a jamais lu les scripts... tout s'explique...
- Ensuite, il y a eu de nombreuses reviews et  avis négatifs sur les forums et autres sites spécialisés.
 
L'Inspecteur Mindy saura s'occuper de ces haters !
 
Faisons d'abord un point sur l'histoire du film. Dave Lizewski, le lycéen qui revêt le masque de Kick-Ass continue sa croisade contre le crime sous la tutelle de Hit-Girl qui cherche à en faire un vrai super-héros. Malheureusement la ninja la plus meurtrière du lycée est bien vite obligée de raccrocher les nunchakus à la demande de son tuteur légal. Kick-ass là ne tienne, Dave va trouver de nouveaux compagnons de jeu en rejoignant Justice Forever, une équipe de super-héros dirigée par le Colonel Stars and Stripes.
 
Review en chansons 1 : "Quand on arrive en ville"
Et cette alliance aura  rapidement du pain sur la planche avec le retour de Chris D'Amico, qui abandonne son identité de Red Mist pour devenir Le MotherFucker, premier super-vilain de l'Histoire. Soutenu par la fortune familiale dont il a hérité, il recrute une armée de tueurs qu'ils affublent de costumes pour s'emparer de New-York, voir du monde.
 
Review en chansons 2 : "En rouge et noir"
Alors, au risque de vous choquer, j'ai personnellement adoré Kick-Ass 2. Certes, la violence du premier opus réalisé par Matthew Vaughn a été édulcorée (même si certains passages restent quand même bien sanglant et fun) dans cette suite confié aux soins de Jeff Wadlow. De plus tous les passages qui m'avaient marqué dans Kick-Ass 2 le comics ont ici été sérieusement amoindris et c'est là dessus que beaucoup de fans se sont plaints. En même temps, j'ai envie de dire à ses fans qu'on ne pas montrer de chiens décapités, de viols ou d'enfants abattus froidement au cinéma quand on est producteurs et qu'on veut que son film atteigne le même public que des films comme Avengers, Man of Steel ou Iron Man.
 
Et crois-moi ma fille, tu devrais être contente de n'avoir que 30 secondes de présence à l'image
Si on avait collé à 100% au comics, tu pourrais plus t'asseoir sur ce canapé
 
La réalisation est un peu en dessous de celle du premier volet, mais certaines scènes d'action restent funs et décomplexés. Il faut voir Mother Russia dégommer une dizaine de flics ou Hit-Girl sauver la mise à Dave lors d'un combat sur une camionnette lancée à toute vitesse sur l'autoroute (une séquence qui enfonce littéralement le combat sur le train de Wolverine - Le Combat de l'Immortel). L'esthétique comics est également toujours au rendez-vous que ce soit au niveau des costumes ou de l'apparition de "captions" (ces petites cases qui vous disent "Pendant ce temps à Vera Cruz").
 
Doctor Gravity, qui s'y frotte s'y pique (et si ce jeu de mots vous
convient pas vous savez où vous pouvez vous mettre la Gravibatte)
La majeure partie du casting rempile et accueille quelques nouveaux venus qui ne déméritent pas. Malgré ses propos peu élogieux sur le film, Jim Carrey campe un Colonel Stars and Stripes plus que crédible tant il est investi de sa mission quasi divine. Autres nouveaux venus, John Leguizamo (j'adore ce mec) qui joue les gardes du corps à tendance paternel du MotherFucker, Donald Faison (Turk dans Scrubs) dans le rôle du Doctor Gravity ou encore Iain Glen (Joras Mormont dans Game of Thrones) qui fait une apparition en tant que Ralph D'Amico l'oncle badass du MotherFucker qui sera très certainement amené à réapparaitre dans l'annoncé Kick-Ass 3.
Et aussi Dolph Lundgren... ah non, c'est Mother Russia
Mais au delà de sa réalisation, son histoire et son casting, c'est le message de Kick-Ass 2 qui m'a plu. Si vous êtes sur ce site, c'est très certainement que vous aimez les comics et vous savez au fond de vous-même qu'on veut tous être des héros, être quelqu'un. "Le mal domine quand les gens bons ne font rien", "Ce monde n'a pas besoin de super-héros, il a juste besoin de héros" sont autant de citations qui font vibrer l'âme du fanboy héroïque que beaucoup d'entre nous aimerait être.
 
Je ne ferais aucun commentaire sur Chloé Grace Moretz avant deux ans
La première moitié du film peut se diviser en deux histoires. D'un côté Dave et les membres de Justice Forever, personnes ordinaires qui jouent aux super-héros, et Mindy/Hit-Girl, superhéroïne qui veut jouer à l'adolescente "normale" de l'autre. Et c'est là que la réalisation devient bigrement intelligente. Nos super-héros évoluent en ville, dans des environnements aussi crus qu'ils sont réels, alors que l'adolescente se retrouve dans un monde aux couleurs criardes rose bonbons peuplés de pétasses, de boys bands, de cheerleaders où elle n'a décidemment pas sa place. Ce n'est que dans la seconde partie du film, après que le sacrifice d'un vrai héros nous rappelle que faire le mal est toujours plus facile que de faire le bien que chaque personnage va se réveiller de son rêve de gloire ou de normalité pour une confrontation finale entre le Bien et le Mal.
 
Review en chansons 3 : "Les Copains d'Abord"
Alors Kick-Ass 2 est il un chef d'œuvre ? Non, certainement pas, mais son prédécesseur n'en était pas un non plus, n'en déplaisent aux supporters de Matthew Vaughn. Il est néanmoins un bon film, le genre de film dont le fan de comics moyen sortira avec un sourire et se prendra à se demander quel nom il prendrait s'il était lui-même un super-héros.
 
 


mercredi 21 août 2013

Review : Chapeau Melon et Bottes de Cuir (Soleil)

Il est des coïncidences étranges et suffisamment belles pour qu'on vous les raconte. Par exemple : qu'est ce qui m'a amené chez mon libraire cet après-midi ? J'aurais plutôt eu tendance à accumuler du retard sur mes lectures ces derniers temps et le planning des parutions des éditeurs phares est toujours bien maigre. Pourtant, me voici dans le rayon comics et voilà que mes yeux se posent sur Chapeau Melon et Bottes de Cuir !
 
 
- Keuwaaaa ?!? Un comics sur la série anglaise de mon enfance et qui m'a fait découvrir le sens de l'expression "avoir le feu au plancher". Mais comment ? où ? et quand surtout ?
 
La vendeuse saisonnière m'apprit que le volume avait atteint les étals le matin même. Bien entendu, il était tout à fait logique que ce volume atteigne ma bibliothèque dans la journée.
 
Publié chez Soleil, Chapeau Melon et Bottes de Cuir reprend deux sagas publiées entre 1990 et 1992 sous le titre Steed and Mrs. Peel (parce que le titre original The Avengers aurait sans doute posé problème avec Marvel) d'abord chez Eclipse au Royaume-Uni, puis par Boom! aux U.S.A (dans une version colorisée que Soleil n'a - heureusement - pas retenu, j'alternerais néanmoins les deux versions histoire que vous ayez une idée des deux versions).
 
Tout bon gentleman qui se respecte ne baisse pas son pantalon pour faire la grosse commission
 
La première histoire, Le Jeu d'Or est écrite par Grant Morrison (actuellement grand manitou sur Batman et raison numéro un pour que le comics arrive jusqu'à chez nous) et raconte comment John Steed demande l'aide d'Emma Peel pour sauver Tara King, prisonnière d'une société passionnée par les jeux divers, variés et surtout mortels.
Emma hi ha hi ha
 
La seconde, Arc en Ciel Mortel voit Anne Caulfield arriver au scénario. Un brin négationniste, l'intrigue démarre au moment où Mrs Peel retrouve son mari et "quitte" son comparse au chapeau melon. On apprendra bien vite que la séparation des deux protagonistes emblématiques de la série n'aura pas duré aussi longtemps qu'on aurait voulu nous le faire croire.
 
 
 
Les deux histoires sont de bonne facture, même si celle de Morrison enfonce littéralement celle de Caulfield tant son atmosphère colle parfaitement à l'ambiance de la série. Arc en Ciel Mortel est sympathique, mais sortir des contraintes budgétaires et techniques qu'un feuilleton télévisé peut connaître. Habitué comme je l'ai été aux coté "cheap" de la série, cette histoire d'appareil rétrécissant et de tribu inca télépathe me parait un peu trop "fantaisiste".
 
 
Pour ce qui est du dessin, c'est Ian Gibson qui s'y colle sur la totalité de l'album. Le dessinateur du Halo Jones d'Alan Moore a trouvé le moyen de rendre sur le papier la folie hallucinée des plus grands épisodes de The Avengers. C'est à la fois minimaliste dans le décor et étonnament fouillé quand il s'agit de nous dépeindre les environnements fantastiques où génies du mal et sorciers boliviens officient. Un vrai kaléidoscope aux images scopitonées ! De plus, le choix d'avoir gardé le noir et blanc original donne à l'ensemble un côté "comic strip so british" à savourer avec une tasse de thé et des scones.
 
Un dernier mot par rapport à la couverture de l'ouvrage. Aux couleurs du Union jack, elle est en carton et particulièrement douce au toucher. Ca peut paraître fétichiste, mais je sais que ça va parler à certains parmi vous.
 
A bientôt les sidekicks.

mardi 13 août 2013

VO-Day : Wolverine : In the Flesh (Marvel Comics)

Décidemment, cet été aura été des plus décevants pour Wolverine. Après un Combat de l'Immortel qui est loin de le rester (immortel), voici un one-shot qui associe le plus charismatique des X-Men au plus charismatique des gagnants américains de l'émission Top Chef.
 
 
Non, non, vous n'avez pas la berlue. In the Flesh est scénarisé par Chris Consentino, illustre inconnu en France mais véritable star des émissions culinaires outre-Atlantique. Depuis longtemps fan de comics, le cuistot a décidé d'utiliser sa notoriété pour réaliser un rêve. Comme tout cela partait, j'en suis sur, d'une bonne intention, l'équipe de Fun en Bulle nous offre en exclusivité la lettre que Consentino a écrit aux pontes de Marvel pour leur présenter son projet.
 
 
Chers messieurs de chez Marvel,
 
Je m'appelle Chris et je suis un restaurateur connu et talentueux parce qu'on m'a vu à la télé. J'ai toujours aimé les comics et mon rêve ça serait d'être super copain avec Wolverine. D'ailleurs quand j'avais 10 ans, j'ai écrit une histoire où ça arrivait pour de vrai.
 
- Hey Chris, viens m'aider à choper un serial killer.
- Tu sais Logan, je suis pas sur d'être à la hauteur...
- Je sais, mais le vendeur de kebabs était pas dispo
 
Un serial killer tue des gens à San Francisco et Wolverine enquête. Il semblerait que le tueur découpe ses victimes à la manière d'un grand chef pour les manger. Donc Logan décide de venir me demander de l'aide parce que je suis un grand chef. Je sais qu'il a affronté des démons, des aliens, des mauvais mutants et des dieux, mais comme il n'arrive pas à trouver l'odeur du méchant, il a vraiment besoin de moi. En plus, ça fera de la pub pour mon restau de San Francisco vu que c'est là que vivent les X-Men maintenant (NDLR : loupé, ils sont retournés à New-York).
 
"Personne ne me remarquait au lycée" cette phrase sera la seule motivation du tueur en série...
 
J'ai aussi pensé que je pourrais être trop cool. Je réponds aux flics, je vois l'indice que personne a vu. Quant à Logan, je vais lui sauver la vie quand le tueur (qui n'a aucun pouvoir) arrive à le capturer. En plus, j'ai déjà écrit les dialogues et il arrêtera pas de me dire que je suis son "pote" et que sans moi il serait bien dans la mouise. J'ai même pensé que, si vous étiez d'accord, on pourrait inclure une scène où il me fait un bisou.
 
Logan K.O en un coup... Heureusement que Top Chef est là
 
Pour ce qui est du dessinateur, je m'en fous. Vous pouvez me mettre un pakistanais pour ce que j'en ai à carrer. L'histoire, elle est dessinée dans ma tête depuis des années. Donc si le mutant griffu a aucune allure, c'est pas grave. Par contre, s'il peut me faire perdre 10 kilos.
 
 
Dans l'attente d'une réponse favorable de votre part, je vous rappelle que j'ai bossé pour Francis Ford Coppola et que j'ai encore son numéro de téléphone. Si vous avez laissé Nicolas Cage (le neveu de Coppola) faire pipi sur Ghost Rider, vous pouvez bien laisser Wolverine me lécher les pompes pendant 22 pages.
 
Voilà ce qui reste du dernier mec qui m'a refusé un truc
 
Voilà... Je pense que tout est dit. Wolverine In the Flesh est un comics (et franchement, je trouve qu'appeler ça un comics est déjà un trop grand égard) écrit par un fan de comics lambda qui a profité de sa célébrité temporaire pour se faire un kiff. Hélas, ce faisant, il détruit littéralement le personnage qu'il a aimé tellement il se met en avant dans une histoire sans enjeux, sans motif et sans âme. Toutes les répliques de Wolvie sont à base de "J'ai besoin de toi", "Tu n'as pas de pouvoirs mais toi aussi tu es un super-héros" et "J'y arriverais pas sans toi". Ou comment se masturber le cerveau et troller tous les fans de Wolverine en un seul et unique one-shot.
 
Comme quoi, cuisiner est un métier... un peu comme scénariste de comics en fait.
 
Scoop : DC contrattaque avec la sortie de "Batman Vs. Nabila : The Long Allo Quoi"


mardi 6 août 2013

Review : Winterworld (Editions Delcourt)

Autant faire tout de suite la blague que vous savez que j'aurais fait à un moment ou à un autre
 
"Winter is coming" qu'ils disaient ! On aurait peut être du être plus attentif aux avertissements que la Maison Stark nous a envoyés depuis quelques années déjà. Car ça y est ! L'hiver est là et il a congelé toute la surface de la Terre.
 
 
 
Et c'est dans ce monde post-apocalyptique que nous plongeons sur les traces de Scully, un maraudeur-contrebandier accompagné d'un blaireau (l'animal) à mi-chemin entre Mad Max et le Mariner de Waterworld. Lors d'une de ses séances de troc, il recueille la jeune Wynn, mécano hors-pair et orpheline qui dit venir d'un peuple disposant de machines volantes.
 
 
C'est une histoire qu'on a l'impression d'avoir déjà lu à maintes reprises que nous proposent Chuck Dixon et Jorge Zaffino. On pense bien évidemment à Waterworld pour l'univers ravagé par les éléments, mais aussi à The Walking Dead dans cette peinture d'une société laissée à l'abandon où la loi du plus fort - et du plus vicelard - fait force de loi. Malheureusement pour vous, experts du dimanche, il s'avère que cette série qui vient seulement d'être distribuée chez nous date quand même de 1988. De là à dire que les inspirations sont en fait les inspirées, il n'y a qu'un pas.
 
 
Sombre et violent, le monde de Winterworld s'étale sous les traits de Zaffino comme une succession de plaines immaculées qui peinent à cacher la déchéance humaine. Les survivants de cet immense glacier n'ont plus aucun souvenir de la vie telle qu'elle était auparavant et ne cherchent en aucun cas à renouer avec leur histoire. Les hommes se sont rassemblés en "clans" ou "tribus" et hantent stades, restaurants, galeries marchandes et autres vestiges du passé en cherchant de quoi subsister une saison de plus.
 
On se croirait dans Pirates des Stalactites
 
Seuls Scully et Wynn font preuve d'humanité dans cette dé-civilisation. Une relation paternelle s'établit entre le badass de service et l'adolescente un peu mêle-tout, même si les deux chapitres de ce TPB se déroulent un peu de la même façon.
- Wynn et Scully se font "capturer"
-Scully s'en sort, mais pris de remords revient chercher la jeune fille.
Et une explosion vient bien rythmer le sauvetage
 
Au milieu de cet été caniculaire, Winterworld est donc un courant d'air rafraichissant, un volume qu'on lit au bord de la piscine en se demandant si on bien fait de mettre des glaçons dans son soda.
 
Le prochain volume: Ophélie Winterworld
Ca fait froid de le dos, non ?


vendredi 2 août 2013

Marvel Avengers Alliance - Saison 2

Aaaaaah les jeux Facebook ! Qui n'a jamais volé des carottes dans le potager d'un ami ou mis un coup de pied dans un chien en espérant le faire voler le plus loin possible ? Même moi, je me suis brièvement adonné à ces loisirs vidéo-ludiques simples et avant tout gratuit, mais il faut bien reconnaître que je m'en suis toujours vite lassé.
 
Toi aussi joue à Farmville !
 
 
Alors quelle ne fut ma surprise en découvrant Marvel Avengers Alliance ! RPG où vous incarnez un agent du S.H.I.E.L.D en mission aux côtés des plus grands héros de l'univers Marvel.
 
Avouez que ça donne envie d'être du côté des vilains... Oh oui... vilain...
Les combats sont au tour par tour et se basent sur un système "à la Pokémon", en plus d'attaques et bonus divers, chaque héros appartient à une catégorie : Tacticien, Espion, Exploseur, Cogneur, Broyeur et Généraliste. Chaque catégorie a des avantages sur une autre et des inconvénients face à une troisième (un peu sur le principe de pierre-papier-ciseau-lézard-Spock).
 
Même moi j'ai rien compris à mon explication
 
Avec un roster actuel de 66 personnages pour l'instant, le jeu débute aujourd'hui sa deuxième saison après une première saga où il fallait se friter avec Fatalis, Crane Rouge, Magnéto et plus d'une cinquantaine de supers-vilains différents. Ajoutez à cela les "Opérations Spéciales" qui sont des succession de missions de plus en plus ardues destinées à vous faire obtenir un héros qu'on ne peut pas recruter autrement et les tournées de PVP dont la récompense ultime est un héros qui vous couterait un bras en d'autres circonstances et vous verrez que Marvel Avengers Alliance peut se révéler extrêmement chronophage. D'ailleurs, le seul reproche que je pourrais adresser au jeu tient justement dans les Opérations Spéciales et les Events PVP qui sont rapidement devenus un énorme "pay to win". En effet, il faut dépenser de l'argent pour se stuffer comme un malade dans les tournois et remporter un héros qui s'avère vite indispensable pour réussir toutes les tâches des "Opérations Spéciales" (ceux qui jouent savent de quoi je parle).
 
Sachant que Cable et Deadpool sont deux persos qui coute un nombre de points assez conséquents, cette mission est estampillée "Fais péter le paypal"
 
Mais l'aventure globale reste néanmoins jouable et fichtrement agréables à jouer qui plus est. La saison 2 nous promet son lot de nouveautés avec des Boss inédits (Sugarman étant le premier d'entre eux), un nouveau système de progression et de récompenses dans les chapitres, des "Incursions" (combat entre votre équipe et celle d'un autre joueur qui s'intègre dans les maps de l'histoire et plus dans le PVP), des "Heroic Battles", de nouveaux personnages jouables (en espérant qu'il ne sera pas trop cher de les recruter) comme Brother Voodoo, Moon Knight, Squirrel Girl...
 
La récompense pour avoir accompli toutes les tâches du premier chapitre sera... un zoli costume d'Iron Fist
 
Amateurs de comics et de RPG, vous savez ce qu'il vous reste à faire !