dimanche 24 février 2013
jeudi 21 février 2013
VO-Day : La où on va on a pas besoin de routes !
Résumons un peu le podium de mes super-héros préférés :
- 1 : Batman parce que Batman c'est le charisme !
- 2 : Spider-Man parce qu'il est la cool attitude !
- 3 : Nova : parce qu'il a du charisme et de la cool attitude !
Alors, la disparition de Richard Rider - le Nova historique - à la fin de The Thanos Imperative et de la meilleure série série qui lui avait consacré jusqu'ici m'avait laissé dans l'abattement le plus total. L'apparition d'un nouveau Nova relooké à l'occasion de Avengers Vs X-Men n'avait pas suffi à me sortir de ma torpeur et c'est avec circonspection que j'ouvrais le premier numéro de cette nouvelle série (la cinquième consacrée au héros quand même...).
A qui dois-je présenter mes excuses ? Ce relaunch est merveilleux ! Les dessins d'Ed MacGuiness sont magnifiques et l'histoire me donne l'impression de voir un bon vieux film de SF des 80's. Jugez plutôt :
Un truc dans ce genre-là (si vous connaissez ce film, vous avez tout mon respect) |
Sam Alexander est un ado à la cool vivant dans un coin paumé de l'Arizona (un état d'Amérique dans lequel Harry zona... Big Up à MC Solaar). Son père, qui a une facheuse tendance à aimer un peu trop la bouteille est le concierge de son école. Sam doit donc gérer son travail scolaire ET les absences répétés de son père au travail en accomplissant lui-même les tâches de ce dernier (et quand je dis "tâches" vous comprenez à quoi je fais allusion).
Ca ne serait pas encore la catastrophe si son daron ne passait pas son temps à lui raconter des histoires excentriques dans lesquelles il était membre du Nova Corps dans la division des Supernovas (ou Black Novas). De plus en plus excédé par la "nullité" de son papounet, Sam ne se doute pas une seconde que la vérité va bientôt le rattrapper.
Je disais un peu plus haut que le comics m'avait laissé un goût de "film de SF à la sauce 80's" et c'est carrement ça ! Je pense que c'est quelque part une note d'intention de la part de Jeph Loeb (l'auteur). Les références à des classiques comme Star Wars ou Retour vers le Futur (celle là je ne vous la gache pas) renforcent cette théorie.
Oh my flarking god !C'est pas un X-Wing ? Non... c'est un.... Bon ok, c'est un X-Wing ! |
Si la liste des qualités de ce numéro 1 s'arrêtait là ça serait déjà pas mal, mais Jeph Loeb nous offre en plus tout ce qui fait le charme d'un nouveau héros (parce que malgré l'héritage du premier Nova c'est de ça qu'il s'agit... une espèce d'Ultimate Nova en fait). On a droit au jeune homme qui va réaliser son destin, la présentation de la mère et la soeur du héros (Pas de la grand-mère ? Bah, elle est où Mamie Nova ? Ok, je sors...), une possible amourette adolescente et même le petit voyou des couloirs du lycée. Tous les ingrédients sont là et la sauce prend plutôt bien.
Flash Thompson : toutes les petites brutes à deux neurones te disent "Merci" |
En résumé, un excellent relaunch et je n'ai plus qu'à coller un convecteur temporel dans ma voiture pour aller de ce pas me lire le numéro deux !
dimanche 17 février 2013
Review : Le Jour du Seigneur
Alleluïa mes frères !
A l'heure où l'émissaire de notre Seigneur abandonne ses ouailles et que le Vatican reste en émoi et bouillonne de savoir qui sera notre prochain souverain pontif, Fun en Bulle tenait à vous présenter son propre candidat à l'élection de futur Pape.
Si Oswald Leopold II avait su qu'on pouvait démissionner de la fonction de Pape, je serais bien tenté de penser qu'il l'aurait fait vite fait bien fait. Buveur, fumeur et pineur déchainé, il est certainement le pire religieux que la Terre ait porté. Et voilà que le Jugement Dernier déboule pendant son règne et que Dieu ne trouvant pas une seule âme pure à sauver, abandonne notre monde aux Légions Infernales. Humains et démons de tous poils sont obligés de cohabiter mais la paix est fragile.
Dieu n'étant pas un mauvais bougre, il finit quand même par laisser une dernière chance aux Humains. Oswald se voit doté d'une force herculéenne et avec l'aide de Jésus (puis du Père Noel) va botter de l'arrière-train démoniaque.
Première collaboration entre Robert Kirkman et Tony Moore (le duo à qui on doit The Walking Dead quand même), Battle Pope reste malheureusement méconnu dans nos contrées : un pavé réunit l'ensemble de la série aux Editions Stara (vous non plus vous n'en aviez jamais entendu parler ?). Drôle, irréverencieux et joliment iconoclaste, ce petit délire indé brasse un nombre assez incroyables de références et de parodies de la culture pop et du comics.
Bruce Lee apprend les arts martiaux aux papes depuis des années (Chuck Norris faisant de même avec le Père Noel). La Vierge Marie est une nympho frustrée de pas être mariée avec le père de son enfant (Dieu au cas où vous n'auriez pas compris). Certaines planches de Pape et Jésus en patrouille sur les toits renvoie aussi directement à Batman et Robin.
Bref, un "oldies but goodies" (la série date de 2000) comme je les aime. Si Stara (non mais sérieux qui sont ces mecs ?) décidait d'en faire une réimpression dans le noir et blanc d'origine ou dans la version colorisée que Dark Horse a publiée en 2005, je suis sur qu'elle trouverait preneur.
Oh mon Dieu, une fumée blanche ! C'est le Pape-Signal ! Vite Jésus à la Papamobile !
dimanche 10 février 2013
Review : Mass Effect - Invasion
Un vrai gentleman ne parle jamais de ses conquêtes... Pourtant, s'il est bien une chose que j'ai réussi dans ma vie amoureuse, c'est de collectionner les femmes à bord du Normandy. Non, je ne suis ni un séducteur, ni un coureur de jupons... mais mon Shepard s'est envoyé en l'air avec à peu près toutes les espèces vivantes de la galaxie. Aucune femme (ni aucun homme d'ailleurs), Asari, Quarienne ou Humaine qui n'ait su résister à mon physique avantageux. Enfin si... il y en avait bien une... mon fantasme galactique permanent, pirate de l'espace, reine de la station Oméga : Aria T'Loak !
Non, ce n'est pas à elle que je pensais |
Coup de bol, c'est à Aria qu'est dédiée la mini-série Mass Effect : Invasion que Dark Horse a publiée en 2011 et que Delcourt vient de sortir chez nous.
Précédant les évenements de Mass Effect 3 et de son dernier DLC (la sortie du DLC ne doit d'ailleurs pas être étrangère à cette sortie), l'histoire nous raconte comment la dangereuse biotique Asari (toutes les asaris sont-elles biotiques d'ailleurs ? On savait déjà qu'elles étaient toutes bisexuelles) est aux prises avec l'organisation Cerberus qui mettraient bien les mains sur sa jolie station orbitale pleine de criminels, trafiquants et contrebandiers de toutes sortes. Le combat peut commencer, mais les chiens de garde de la race humaine ont un atout dans leur jeu : la technologie des Récolteurs...
Des squatteurs vous empêche de voler une station orbitale Contactez l'Homme-Trouble ! |
Je vous mentirais si je vous disais que ça ne m'a pas fait plaisir de retrouver l'univers Mass Effect. J'avais un peu peur que la fin de la trilogie de BioWare ne marque la fin de mes escapades dans l'espace concilien à l'aide des relais cosmodésiques. Vous n'avez pas tout compris à cette phrase ? Normal...
C'est là que le bat blesse. En me mettant à la place de quelqu'un qui n'a pas joué et vécu les différents Mass Effect à 100%, cet album restera nébuleux et sans grand interêt. Du côté des points négatifs mettons aussi la traduction qui n'a pas pris en compte les changements que les jeux avaient apporté à la VO :
- en français, on ne dit pas un Salarien, mais un Galarien
- Les extraterrestres à quatre yeux, on les appelle des Butariens, pas des Batariens, ça n'a rien à voir.
Le Krogan : C'est vrai que vous êtes des tétards à la naissance ? Anto : On a dit pas Batarien, pas Batracien espèce d'impuissant ! |
Mais la traduction reste un défaut mineur et puisque cet album est véritablement dédié aux amateurs de la série, je pense qu'ils feront la traduction inverse eux-mêmes. Surtout que les qualités du dessin d'Omar Francia et du scénario de John Jackson Miller compensent largement et nous donnent enfin l'occasion de voir Aria en action. Si la belle était déjà attirante à souhait dans son rôle de marraine mafieuse du rade du bout de la galaxie, sa fureur guerrière nous fait enfin comprendre pourquoi elle est si crainte et redoutée sur la station des gros durs. L'histoire se permet même de nous la montrer sous un angle moins dur que l'image qu'elle renvoie dans les jeux de la série.
A noter que l'album nous propose un très court récit Mass Effect : Conviction mettant en scène James Vega, le marine le plus kéké de l'univers et de nombreux dessins préparatoires des jeuxs et des comics.
En espérant que Delcourt continue à fournir aux fans du Commandant Shepard de nouvelles aventures dessinées, je vous invite à rester à la page.
samedi 2 février 2013
VO-Day : Batman and Robin Annual
Bienvenue dans ce deuxième VO-Day, le rendez-vous des amateurs de comics en VO.
Aujourd'hui, je vais vous parler de l'annual de Batman and Robin, premier annual depuis que la série a été rebootée dans le cadre de New 52.
Qu'est ce qu'un annual ? C'est tout simplement un numéro qui comme son nom l'indique ne parait qu'une fois l'an. Dans le temps, les annuals étaient surtout un moyen de republier des histoires incontournables. Aujourd'hui, ces publications permettent avant tout de proposer des histoires "bonus" et des mini-crossovers réunissant des héros qui sont trop occupés dans leurs séries régulières pour latter le cul des vilains en team-up.
Ici, c'est à une de ces histoires "bonus" que nous avons le droit. Damian Wayne, le fils de Bruce et Robin actuel propose à son père un petit trip à la Carmen SanDiego. Désireux de renouer avec l'héritage familial qu'il a ignoré depuis 10 ans, le rejeton de la chauve-souris offre à son père un pélerinage sur les lieux marquants de l'histoire d'amour entre Thomas et Martha Wayne.
Londres, Barcelone, Athènes... autant de lieux romantiques où nous apprenons que Martha s'adonnait à la peinture, que les parents Wayne se faisaient des bisous devant des statues de dragon et qu'une demande de mariage sur un rocher c'est totalement romantique... Mais où est l'action là dedans ?
C'est mal connaître le fiston Wayne qui a bien décidé de profiter du fait qu'il a envoyé son paternel faire le tour du monde pour devenir un Batman de remplacement. Gordon et les vilains n'ont qu'à bien se tenir. Un nouveau Dark Knight veille sur Gotham... et il a 10 ans et demi.
L'histoire de Peter J.Tomasi est plaisante à lire. Les dessins d'Ardian Syaf rendent justice au Caped Crusader et à sa clique. Cet annual ne restera sans doute pas dans les annales du comics, mais il a le mérite de m'avoir fait découvrir un Damian nettement moins tête à claques et qui, pour la première fois depuis que je le connais, accepte son héritage et montre qu'il aime son papounet. Un revirement intéressant chez ce personnage qui m'était toujours resté pour le moins antipathique.
Les anglophones peuvent déjà se procurer ce numéro dans toutes les bonnes librairies spécialisées et les monolingues n'auront sans doute pas longtemps à apprendre avant qu'Urban ne nous offre une version traduite que cette histoire gentillette.
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