mercredi 26 septembre 2012

Raging Bulles - L'ascension du Gouverneur

Qui dit "Nouvelle saison de Fun en Bulle" dit aussi "réorganisation du blog. A cette occasion la rubrique "Mes bonnes raisons" devient "Raging Bulles". Je vous rassure, ce nouveau label ne change en rien le principe de base : la review de quelque chose que je n'ai pas aimé. Ouvrons donc directement le bal avec le roman tiré de The Walking Dead. Autant vous prévenir, ça pue autant qu'un zombie qui n'aurait pas pris de douche depuis une paie.

Repérez tout de suite les auteurs je n'en reparlerais pas

The Walking Dead : Rise of the Governor nous raconte les premières semaines de la mystérieuse peste zombiesque qui s'étend sur le monde. On y découvre aussi les origines du personnage du Gouverneur, monstre tyrannique imbu de son propre pouvoir et de son charisme (oui, il est charismatique) que les lecteurs du comics connaissent depuis le tome 5 et que les amateurs de la série TV découvriront dans la saison 3. J'ai déjà fait part de mon amour du comics original. J'ai aussi maintes fois vanté les mérites de la série télé. Alors qu'est ce qui me dérange ici ?
 
Moustache guidon = Charisme
 
 
1) Ce que je préfère dans Walking Dead sur papier et sur écran, c'est le fait que les deux histoires sont différentes ! Du coup, on peut raconter deux histoires différentes. Ici... on est dans quelque chose qui reprend des éléments du comics et de la série, notamment au niveau de la méthode d'infection du virus zombie. Du coup, on est un peu dans un univers "batard" qui se réclame de ses deux influences sans jamais prendre clairement position.
 
2) Les erreurs de traduction. Le terme "zombies" n'est JAMAIS utilisé dans le comics et la série. On préférera les termes de Marcheurs. Pourtant, le traducteur (je ne mets pas les auteurs en cause, après tout c'est Robert Kirkman himself qui a co-écrit le roman) nous mets le mot "zombies" une page sur deux environ. Ca sera quoi la prochaine fois ? On appelera les créatures paillettées de Twilight des "vampires" ? On se marre.
 
Scintiller au soleil = Pas charisme
 
 
3) On a regardé les films de Romero et tous les films de zombies à peu près pas trop mal foutus. Alors pourrait-on arrêter de nous ressortir le speech "Le monde est envahi par des monstres, mais le véritable monstre c'est L'HOMME." Je comprends très bien le symbolisme du zombie et la logique du "il faut tuer ou être tué". Mais on pourrait pas varier le message pour une fois ? Un truc du genre "Les zombies ne sont pas des êtres humains comme les autres et c'est une bonne chose que de s'endurcir et les crever les uns après les autres à coup de pioches dans le front".
 
La nécrophlie = Charisme
 
 
4) Tout est si prévisible. Quand on regarde un film (et même quand on regarde la série The Walking Dead ) on sait qui sont les personnages "chair à zombies". Vous savez, ces persos qui ne font pas avancer l'intrigue, qui ne sont pas développés et qui servent juste à nous rappeler que les morts vivants peuvent manger des gens ? On les repère dès le premier chapitre ici.
 
Je ne sais même plus comment s'appelle ce perso... mais je sais qu'il est dévoré dans le camping-car
 
 
Dans le même genre. Quand est-ce qu'un personnage dans une histoire de zombies carnivores va accepter de tuer quelqu'un de sa famille ? Sérieux, c'est toujours la même chose : ma femme, ma fille, mon frère ou mon cousin se transforme en zombie, je pleure, je pointe mon flingue dessus, je sanglote... et ni vu ni connu ON SE FAIT BOUFFER. 
La fameuse "untold story" des origines du Gouverneur est juste un énorme foutage de gueule. On te fait un vieux twist dans le dernier chapitre uniquement pour que tu puisses dire "Oh bah je m'y attendais pas...". Je ne m'étendrais pas plus que ça sur ce dernier point pour ne pas spoiler le fait que le Gouverneur n'est pas Philip Blake, mais en fait son frère qui lui vole son nom après l'avoir tué.
 
 
 
5) Le titre VO : Rise of the Governor. Je ne m'explique pas le kiff des américains pour ce mot "Rise". J'ai l'impression qu'il est de bon ton de l'utiliser dans les titres de tout et n'importe quoi ces dernières années. Ca va de Underworld 3 : Rise of the Lycans à la future préquelle de 300 qui devrait s'appeler Rise of an Empire en passant par Rise of the Planet of the Apes et bien sur The Dark Knight Rises.
 
Rise of the Krispies
 
 
N'allez vraiment pas croire que L'ascension du Gouverneur est un mauvais roman. Il est assez fidèle à l'ambiance de la série malgré ses quelques menus défauts. C'est juste que j'ai été déçu de ne pas avoir quelque chose de plus original à me mettre sous la dent. "La fidélité n'a pas que des avantages !" comme disait mon ex...
 
Un bandeau sur l'oeil = Charisme
 
 
A la prochaine les sidekicks.

lundi 10 septembre 2012

Review: Justice League - La Tour de Babel

Je le dit et je le répète: Urban Comics a tout compris ! Alors que d'autre éditeurs vous ressortent des épisodes mineurs sous un label "Les Incontournables" ou "Saga Complète", l'éditeur spécialisé DC continue à creuser l'écart (du moins dans mon estime) en nous ressortant des vraies sagas mythiques de sous sa cape. Et c'est donc avec honneur que je vais vous causer de Justice League - La Tour de Babel.

Une soirée GHB à la JLA
Publié en 2000 dans les épisodes 43 à 46 de Justice League of America, ce story-arc écrit par Mark Waid, révèle que le Dark Knight conserve bien au chaud dans son ordinateur les moyens de mettre hors d'état de nuire la plupart de ses coéquipiers. Et quelle meilleure occasion pour nous dévoiler ce détail que d'attendre qu'un super-vilain pirate le Bat-Computer et décide de tester les plans de Batman ? Ici, c'est Ras'Al Ghul qui s'y colle et met rapidement la Ligue hors jeu avant de mettre au point son véritable plan. Mais c'est sans compter sur Batman qui - s'il a eu su mettre ces stratégies mortelles au point - peut déjouer les plans du génie du Mal... Quoi ? Ras'Al Ghul a pensé à tout ? Le justicier de Gotham sera trop occupé pour sauver ses amis ? Ah bah dans ce cas...

"Si j'avais pu, Marion Cotillard serait aussi sur un de ces poteaux."
Qu'est ce qui fait l'attrait de cette saga me direz-vous ? Elle a fini d'instituer Batman dans le rôle du "mec sans pouvoir qui maîtrise tout le monde". Un rôle qui Big Brother qui lui collera ensuite à la peau, on réalisera par la suite que la chauve-souris a manipulé bon nombre de ses alliés et que la révélation de ses plans dans ce story-arc ne l'a pas empêché d'en faire d'autres. L'album proposé par
Urban contient également quelques pages de JLA Secret Files et nous montre ce que Batou avait en stock pour quelques autres de ses coéquipiers absents de l'histoire.
Il y a des absents, certes, mais le casting des présents est déjà plus que potable. En fait, c'est mon itération préférée de la Ligue: Batman, Superman, Flash, Wonder Woman, Martian Manhunter, Aquaman, Plastic Man et Green Lantern. Et quand je dis Flash, je ne parle pas Barry Allen. Le Bolide c'est Wally West a cette époque. De même pour Green Lantern. Hal Jordan ? En 2000 il n'était pas là et laissait la place à Kyle Rayner (mon Lantern préféré). Chacun vivra des moments difficiles et devra se rendre à l'évidence "C'est Batman qui nous a fait subir ça". Les super-héros parviendront ils à pardonner ?


L'album est déjà magnifique en lui-même (Urban ne s'est jamais foutu de nous sur la classitude de leurs albums et au moins la bibliothèque reste "raccord") et - pour ceux qui l'ignoreraient - vous trouverez en bonus le DVD du film d'animation Justice League - Doom qui reprend dans les grandes lignes l'intrigue de l'album. Pourquoi "dans les grandes lignes" ? Au contraire de Batman - Year One qui utilisait la BD comme sory board, Doom se permet quelques libertés vis à vis de l'oeuvre dont il s'inspire. Exit Ras'Al Ghul et place à Vandal Savage qui réunit une équipe de vilains (parmi lesquels Bane et Star Sapphire) pour une série d'affrontements cheatés. L'anime est de bonne facture (comme presque tous les films d'animation estampillés DC) et se pose vraiment comme une version alternative du comics. Cyborg - héros récemment promu dans la Justice League - vient même mettre son grain de sel dans l'histoire pour un feeling nettment plus 2012.

Je vous prend tous un par un

En conclusion, encore une excellente sortie chez Urban. Je n'ai pas hésité à remplacer mon vieil album publié par Semic par cette nouvelle version, plus classe, plus belle, plus fun. J'attend maintenant une sortie de "Death of Superman" avec un DVD en combo. Si quelqu'un de chez Urban me lit....
 
A bientôt mes fidèles sidekicks.

dimanche 2 septembre 2012

Versus Fighting 2

Je vous ai manqué ? Le temps de remiser mes tongs, ma glacière et mon paréo (c'est léger et ça met mes formes en valeurs)  au placard et nous voici repartis pour une nouvelle session de Fun en Bulle.
 
 En attendant de nouvelles émissions et surtout une nouvelle formule qui devrait vous ravir, reprenons en douceur avec un nouveau duel au sommet dans notre série des "versus fighting". Une fois n'est pas coutume, nous allons coller à l'actualité. La sortie du DVD et du Blue-Ray du gentiment badass The Avengers de Joss Whedon m'a fourni THE IDEA. Qui seront les adversaires de nos "Earth's Mightiest Heroes" ? Et bien, tant qu'à lancer les Avengers dans une lutte acharnée, autant qu'ils affrontent... The Avengers !





Et oui car - pour ceux qui l'ignorent - la sublimissimement ingénieuse et classieuse série que nous avons connu lors de notre jeunesse et/ou notre adolescence sous le titre Chapeaux Melons et Bottes de Cuir, avait pour nom The Avengers en version originale. Soyons clair dès le départ, je ne parlerais pas l'adaptation cnématographique car je n'ai toujours pas compris comment on peut trouver du charme à Uma Thurman et encore moins quand elle incarne Emma Peel, l'objet des fantasmes télévisuels de toute une génération dont le groupe breton Matmatah a fait partie au même titre que votre auguste serviteur.


Pour les incultes, la chanson "Emma" est un hommage à Emma Peel
Bref, vous n'êtes pas là pour lire les histoires de mes premiers émois adolescents (ou alors, peut-être une autre fois). C'EST L'HEURE DU DUEL !

On va avoir des problèmes de Copyright là non ?

Round 1: Puissance de feu
 
Iron Man a une armure, Thor un marteau magique, Cap joue du bouclier comme un champion de Freezbees (putain... quelqu'un sait comment ça s'écrit ?), Oeil de Faucon a un arc et des flèches, Hulk a ... un vache d'élastique à son pantalon et la Veuve Noire peut terrasser un trio de mafieux russes avec une chaise.
De l'autre côté, John Steed a... un parapluie... et Emma Peel a une combi moulante (si si, c'est une arme).

Qu'est ce que tu n'as pas compris dans "dieu de la foudre" crétin ?

Un point pour la team Stark.
 
Round 2: Sex Appeal
 
Pas grand chose à dire ici. Je pense que mes propres préférences ne sont un secret pour personne depuis le début de cet article. Il faut bien avouer que Black Widow est sexy en diable et l'aurait aisément emporter sur Cathy Gale, Tara King ou encore Purdey, mais Emma Peel reste la number one pour moi. Alors, juste pour le plaisir des yeux...




Un point pour la team Steed






Final Round: Charisme
 
Alors peut-être que Tony Stark a la grande classe dans The Avengers, mais il l'a nettement moins dans Iron Man 2. Captain America est raide comme un piquet. Bruce Banner ressemble à un comptable sous stéroïdes, Black Widow est rousse... John Steed et Emma Peel incarne toute la classe et la sophistication britannique. Un mélange de phlegme "so british" associé à une atmosphère emplie de classe. Comparons tout simplement le cri de guerre des deux équipes.
 
- Avengers Assemble ! (d'ordinaire suivi d'une série d'explosions et de démolitions d'immeubles)
 
- Mrs. Peel, we're needed. (d'ordinaire suivi d'une tasse de thé et de quelques scones).
 
C'est ici que les passions vont se déchainer, mais j'accorde mon point charisme à la team Steed.

Savourons une victoire bien méritée


C'est ainsi que j'ai l'extrême honneur de nommer vainqueurs de ce duel la série Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Vous êtes bien entendu invités à réagir ici ou sur les réseaux sociaux si vous n'êtes pas d'accord avec l'arbitrage. La prochaine fois, on fera La Ligue des Gentleman Extraordinaires contre Amicalement Vôtre si vous êtes sages.